Je peux pas faire mon Top sans avoir vu Max et les Maximonstres...
edit : Done, so. Top 15 (à rebours j'adore vous pouvez pas m'enlever ça)
15)
Singularités d'une Jeune Fille Blonde (Manoel de Oliveira) : D'une sensualité ébouriffante, le film est un jeu de séduction tout le long. Le scénario est futile, mais la mise en scène superbe.
14)
L'Enfer (Henri-George Clouzot) : Parce Romy Schneider.
13)
Les Beaux Gosses (Riad Zatouf) : Le film n'est pas simplement marrant, c'est un portrait très juste d'une génération touchante et sans repère. De grandes scènes cultes.
12)
Etreintes Brisées (Pedro Almodovar) : Pour moi un Almodovar en 12#, c'est un semi-échec. Le film est pourtant impeccable, un mélo où Pénélope Cruz irradie de grâce et de sang. Pour moi c'est l'actrice du duende, cher à Garcia Lorca.
11)
Departures (Yojiro Takita) : Grosse surprise. Grosse claque. La mort vue de l'Orient. Léger et très intelligent, des scènes cocasses. Certaines facilités scénaristiques, néanmoins.
10)
Milk (Gus Van Sant) : un de mes réalisateurs fétiches, comme el Pedro. Milk est fichtrement hollywoodien et excellent, pourtant c'est un Van Sant au dixième de ses capacités qu'on trouve ici. Un peu dommage, donc.
9)
Fish Tank (Andrea Arnold) : On attaque le très très lourd. Fish Tank est un chef d'oeuvre, le genre de film qui a tout pour me plaire. Ca aurait pu être tellement prévisible et facile, c'est loin d'être le cas, je salue d'autant plus. Remarquable Katie Jarvis.
8)
Là-Haut (Peter Docter & Bob Peterson) : Jouissif, Pixar à leur sommet. Le flashback sur la vie du petit vieux est un sommet de poésie.
7)
Je suis Heureux que ma Mère soit Vivante (les frères Miller) : comme pour Fish Tank, un thème méga casse gueule et ressassé. Et pourtant, résultant hallucinant. Acteur époustouflant, mise en scène soignée, poignant. Le cinéma français c'est pas que de la branlette à la Resnais...
6)
The Time That Remains (Elie Suleiman) : Je suis allé voir ce film grâce à kid armor. Autant il a conseillé des bouses (derniers jours du monde), autant ce film m'a estomaqué par sa maîtrise époustouflante du temps, de l'espace, de la couleur, du cadre. De la guerre. Grandiose.
5)
Un Prophète (Jacques Audiard) : Meilleur film français depuis longtemps. Aurait pas démérité la Palme. Je déteste Audiard, mais là je m'incline. Rien à ajouter.
4)
Mary & Max & les Maximonstres (Spike Jonze) : les deux ex-aeqo. Assez proches par leurs intentions, leur force visuelle et surtout émotionnelle. C'est des films dits pour enfants, pourtant ils sont tout aussi violents qu'un Tarantino. Bref, les deux films qui m'ont tiré des larmes.
3)
Inglourious Basterds (Quentin Tarantino) : J'avais déjà écrit une chronique là-dessus. Rien à ajouter, sauf que Tarantino est l'auteur de la plus belle scène cinématographique 2009 (l'ouverture de 20 minutes, catactlysmique) et un Christopher Waltz juste magistral.
2)
Ce Cher Mois d'Août (Miguel Gomes) : J'ai longtemps cru qu'il finirait au top de mon top. Il le mériterait. C'est du Lynch en moins masturbateur (j'adore Lynch) et en plus aérien. Une immense leçon de cinéma. Puis attachement particulier because le Portugal et plein de souvenirs à la vue du film. La dernière scène avec le technicien du son est juste irréelle.
1)
(500) Days of Summer (Marc Webb) : C'est juste fascinant qu'un film pareil, avec un scénario pourtant cul-cul, puisse avoir un effet aussi dévastateur. J'ai l'impression qu'il a été fait pour moi, un peu comme quand j'ai lu L'Attrape-Coeurs ou vu Lost in Translation. C'est ni le plus beau, ni le mieux filmé, ni le mieux réalisé. Et pourtant, c'est my favorite.
Quelques grosses déceptions :
Le Ruban Blanc
Les Herbes Folles
Looking for Eric
Antichrist
Slumdog Millionnaire