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Avis de la presse sur In Rainbows
BlueChill:
--- Citation de: cris_ le lun. 10 décembre 2007, 16:33:24 ---ben oui pourquoi ? à part les paroles et la musique c'est exactement pareil.
--- Fin de citation ---
J'avais pas ri aux éclats de la journée comme ça :mwarf: (1)*
*1er degré = pour de vrai
Quand je pense que certains crient au génie de la reorchestration
"elle est méconnaissable, queeeelle transformation" :wow:
Guillome:
en même temps toi au soutenu des propos sur la qualité du mixage qui fait encore rigoler pas mal de membres du forum :)
nicolas:
--- Citation de: Guillome le mer. 12 décembre 2007, 17:46:25 ---en même temps toi au soutenu des propos sur la qualité du mixage qui fait encore rigoler pas mal de membres du forum :)
--- Fin de citation ---
:euh:
un peu de ponctuation serait le (la?) bienvenue :)
BlueChill:
--- Citation de: Guillome le mer. 12 décembre 2007, 17:46:25 ---en même temps toi au soutenu des propos sur la qualité du mixage qui fait encore rigoler pas mal de membres du forum :)
--- Fin de citation ---
Que ça fasse rire les gens, j'm'en fous pas mal. Les mp3 du cd 1 sont PEU PROPRES. Et j'suis opposé à plein de choix de Nigel. Pas seulement par rapport à ce qu'il a fait, mais aussi par rapport à ce qu'il n'a pas fait.
Mais je ne suis pas la presse, et ici on parle de l'avis de la presse.
Guillome:
sinon pour revenir au sujet.
rock n folk met in rainbows disque du mois.
"En situation classique, les groupes finissent un disque puis patientent des mois sans que rien ne se passe. C’est très frustrant. Là, il a suffi d’appuyer sur la touche enter de l’ordinateur et l’album est sorti. Et voilà. A chacun de décider si ça lui plaît ou non. Et puis pour nous, ça évite les réunions de business, l’attente, les clips... Après mon album solo, il m’a fallu du temps pour me réhabituer à bosser avec ces quatre autres personnes... J’ai appris deux choses très simples en bossant sur “The Eraser”, choses qu’on a appliquées sur celui-ci. Premièrement : se concentrer sur un nombre restreint de titres et les terminer. Deuxièmement : laisser la voix au centre du projet. Toutes les nouvelles chansons qu’on avait se trouvent là. Les dix titres de l’album et les titres du disque bonus qui n’allaient pas dans l’album (six vraies chansons et deux interludes synthétiques — NdlR). “In Rainbows” repose beaucoup sur la technique du copier-coller. On a beaucoup joué en direct, enregistré ainsi des tas de parties, ce qui a permis de conserver l’excitation. L’acoustique de la pièce a beaucoup compté. Nigel (Godrich, producteur du groupe depuis dix ans) a placé des micros un peu partout dans la pièce. Il était là pour nous aider à choisir les bouts satisfaisants, n’hésitant pas à nous signifier ce qui était réellement merdique. Je suis très piano depuis quelque temps. Ça s’entend, je crois. Je suis toujours assez blasé avec les clichés guitaristiques, mais j’ai tout de même cherché de nouveaux trucs avec l’instrument. J’ai trouvé de nouvelles façons de m’accorder sur le site de Thurston Moore de Sonic Youth par exemple. Pour une fois, on a essayé d’obtenir des sons propres, naturels, plutôt que de systématiquement tout bidouiller avec des effets. Un morceau comme “Weird Fishes” sonne très dépouillé, austère. Ce fut un enfer d’arriver à ce résultat. “Last Flowers” a été enregistrée à l’époque des séances de mon album solo. Nigel n’en pouvait plus de tous ces sons électroniques. Celle-ci, c’est un piano et deux guitares, point. Nous aurions pu ajouter une fin grandiloquente comme on sait si bien les faire, mais on à décidé de ne plus tomber dans ce panneau...
On n’a pas réussi à tout imbriquer. Trouver dix titres qui collaient ensemble a été un vrai cauchemar. Un disque doit faire quarante, quarante-cinq minutes, pas davantage. C’est comme ça que j’aime la musique. On adore certains des titres du CD bonus : “Down Is The New Up” est géniale, très heavy, une des chansons les plus excitantes qu’on n’ait jamais enregistrées, sauf qu’elle ne collait pas avec le reste. L’avant-dernière chanson, “Jigsaw Falling Into Place” est assez agressive et a bien failli ne pas se retrouver non plus sur le projet final. On n’aurait pas ainsi lâché ces dix titres sur Internet s’ils ne nous avaient pas semblé valables. Radiohead n’existerait d’ailleurs sans doute plus si nous n’étions pas contents de l’album. Notre manager n’arrête pas de nous dire qu’en termes de poker, nous avons une très bonne main avec ce disque. Genre un roi et un as. C’est son métier de nous dire ça... Personnellement je ne sais plus. Je ne peux plus écouter ce disque."
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