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aymeric · 16479 · 4362100

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Hors ligne Persona

  • Sklavax
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Un très bon album, sans point faible (à part éventuellement Brick by brick) mais je ne peux pas m'empêcher de dire que c'est leur moins bon album. La faute à l'absence de chanson méga-cool comme il y en avait sur leurs précédents albums. Je suis toujours fan quand même et ça reste satisfaisant.




Je sais que ça fait cliché d'écouter cet album, mais Battez-vous est quand même une putain de chanson et le reste de l'album est vraiment pas mal !

Et j'aime bien la brune


Hors ligne musidroid

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Apparat Band live (EB Festival Prague 10.06.11)
http://youtu.be/M7YQUWcLLvU

"Arcadia", "Rusty Nails" & "Black Water".

Just wow !  :love:


Hors ligne musidroid

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premier titre de biophilia

yes j'adore
http://musidroid.blogspot.com/2011/06/actu-bjork-premier-titre-de-son.html

vivement le premier live après-demain...
musidroid.blogspot.com


Hors ligne little fishy

  • Bidule
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Apparat Band live (EB Festival Prague 10.06.11)
http://youtu.be/M7YQUWcLLvU

"Arcadia", "Rusty Nails" & "Black Water".

Just wow !  :love:


C'est vrai que c'est pas mal- Il sort quand le disque ? - déjà sorti peut-être?


Sinon, je n'écoute rien en ce moment mais viens juste de tomber sur un incroyable live de Sheila de Atlas Sound :
http://www.youtube.com/watch?v=8Iab1ge9fgU


Hors ligne RadioNerd

  • Hippo nain
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Le premier fait pas toujours dans la dentelle, le second le fait peut-être un peu trop... Mais à eux deux, ça le fait bien !


Hors ligne Overground

  • Bidule
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Je n'accroche pas des masses sur le Crystalline de Bjork. Trop vespertinien, sans doute. J'espère que le reste est un peu plus surprenant, réponse dimanche à Manchester (I'll be there !).

Bon sinon moi qui me plaignais de ces temps un peu ternes en termes de nouveautés, le nouvel album de Bon Iver m'a anéanti. Je le trouve miraculeux. Ca démarre avec Perth qui pour moi est le titre de l'année so far. C'est tout sublime, encore supérieur au précédent album, qui était déjà un sommet. Calgary et Towers sont des pures tueries.

Voilà, ça a mis 5 ans pour se faire (comme Sufjan Stevens) mais ce Bon Iver, Bon Iver pourrait bien rester 5 ans sur ma platine non stop.


Hors ligne Overground

  • Bidule
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A part ça, j'écoute pas mal SBTRKT, que je trouve vraiment bien foutu, quoi qu'en dise RadioNerd  (QUI DETESTE CET ALBUM COMME L'EPOUVANTE  :yeeh: ) et aussi Underground Railroad, un groupe français méconnu qui pourtant n'a pas à rougir de la comparaison avec Sonic Youth.

Plus de détails ici : http://impossiblesouls.blogspot.com/


Hors ligne RadioNerd

  • Hippo nain
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Mais non, je le déteste pas, juste... Je m'en fous quoi. :spamafote:
Le problème c'est que ça me touche pas des albums chantés comme ça, de gens qui sont issus de la scène bass (et qui y excellent bien sûr, sinon ce serait pas drôle) et qui virent le temps d'un skeud dans une électro-pop à la bonne franquette, toute smile et tout, mais sans grande saveur (IMO toujours) par rapport au reste de leur parcours. Chez SBTRKT c'est déjà plus évident que chez des bougs comme James Blake au regard de ses dernières sorties (j'avais déjà été pas mal déçu du Look At Stars EP), mais ça me fait un peu mal au cul de les voir assumer des plans de carrière comme ça. Après, c'est cool de les voir populariser le genre avec un tantinet plus de finesse que des pointures comme Skream ou Benga qui pondent un truc aussi gras que Magnetic Man, ça n'empêche moi je laisse tomber.

Bon, j'ai vraiment changé d'avis sur le Zomby : cet album est ULTRA attachant. Bancal, imparfait, court, bâclé sur la façon dont il est construit. Pour le reste, quelle tuerie les enfants...

Allez, la chronique que je largue pour le webzine que je viens d'intégrer en avant-prem's, haha :

Where Were You In 92 se voulait être un album-hommage au son disparu des raves party de la décennie 90. Trois ans plus tard, Dedication se veut dédié à quelqu'un de disparu. Les temps ont définitivement bien changé pour Zomby qui, malgré cinq ans d'activité ininterrompue au service de la scène chiptune est parvenu à garder intact le mystère qui l'entoure pour mieux laisser parler sa musique... Avec un certain succès : l'internet fourmille d'un millier de ses unreleased un peu partout, le boss d'Hyperdub Kode9 ne pense plus un set sans un de ses tracks, Thom Yorke et Animal Collective se l'arrachent et, la cerise qui fait déborder le vase, ce Dedication est l'un des tout premiers LP assimilé dubstep a être signé sur une major (4AD)... Du pain béni donc pour tout chroniqueur qui se respecte en théorie, tant l'album a déjà bon sur toute la ligne avant même qu'on l'ait écouté !

Et dans la réalité, puisqu'on parle de bon, autant y aller franco : l'album est très bon. Le bonhomme gagne beaucoup à s'éloigner du délire chiptune hermétique de ses EPs car jamais le projet Zomby n'a sonné aussi onirique, aussi riche et aussi familier à la fois. D'ailleurs Dedication à tôt fait de se muer en une grande forêt hantée que l'on traverse sous un ciel nuageux, un Ghouls'n'Ghosts en apnée dans lequel la direction à suivre n'existe que pour mieux nous perdre. Bourré d'amertume, l'album enchaîne sans broncher ses seize titres tous plus délicieusement sombres et hypnotiques les uns que les autres : parti de Natalia's Song (qui ouvre l'opéra avec une classe certaine à rapprocher des meilleurs pistes de Burial) jusqu'aux triolets apocalyptiques de Mozaik, en passant par l'émo'n'bass en slow motion du fascinant Florence ou encore par le piano qui tue de Basquiat, on sent franchement que c'était pas du Walt Disney dans la tête de Zomby ses derniers mois car le cerveau malade du mec a proprement accouché d'un truc inédit, assez dément sur certains de ses retranchements (et notamment lorsque Noah Lennox vient tronquer sa tenue de Beach Boy contre celle de chaman 8bit sur un Things Fall Apart épileptique), et surtout diablement accrocheur si l'on accepte un tant soit peu de s'y jeter à corps perdu. Sérieusement, le capital sympathie qui émane de ce disque est irréel, si l'on est toutefois à même de passer outre la très décevante première écoute.

 Parce que voilà, sous ses évidentes apparences de curiosité dubstep de l'année, Dedication n'est... Vraiment pas bien foutu, on a limite envie de dire bâclé même. Si l'on passe sans trop de mal sur les (rares) titres qui pourraient sans difficulté jarter du tracklisting final, on aura plus de mal à ne pas s'arrêter sur la durée (ridicule) de l'album qui ne dépasse que du petit orteil la demie heure de musique pour une moyenne d'à peu près une minute trente pour chaque morceau avec cette impression constante que le mec est tellement bouffé par l'envie d'aller griller sa clope alors qu'il sue ses dents devant Fruity Loops qu'il arrête brutalement le track pour courir jusqu'au balcon le plus proche les ongles bien plantés dans son paquet de Marlboro, pile au moment où le morceau a tout le potentiel pour devenir absolument orgasmique. C'est d'ailleurs les trucs les plus druggys de l'album (comme Black Orchid ou Mozaik) qui vont en pâtir, tant à chaque fois la sauce monte de manière fulgurante pour n'aboutir finalement à RIEN :  Zomby joue constamment avec nos nerfs en se la jouant Dita Von Teese, t'émoustillant d'abord, te montrant ses seins ensuite, puis en remballant finalement le tout au dernier moment, moment où toi t'es chaud bouillant pour passer à l'étape suivante bien sûr. Ce Dedication fera donc sans doute aucun figure en 2011 de véritable MONTAGNE de frustration, parce que manger Dedication c'est manger de l'adolescence en galette, contribuer à faire de la chair à suicides collectifs, voter Marine Le Pen. Et je pèse mes mots.

Combien seront ils a survivre à cette (la dernière après j'arrête, promis) incitation musicale à l'abstinence  ? Faut-il compter sur l'essence exceptionnelle de ce deuxième album pour excuser Zomby de ne JAMAIS finir ses morceaux ? Et bien, à l'image de Mount Kimbie et de leur merveilleuse moitié d'album sortie l'an dernier, nous chez GMD on vous répond que oui, le jeu en vaut le cierge car Dedication, outre sa durée minable et ses défauts impossibles à cacher même derrière un camion citerne, est un album dans lequel on adore s'égarer, ranger ses repères pour plonger dans les souvenirs d'un Zomby en deuil qui arrive encore a y voir encore un peu clair en s'enfermant dans sa chambre, sa NES pour seule compagnie, bien à l'abri du monde extérieur.

NB : on les met comment les balises spoil ?  :hehe:
« Modifié: jeu. 30 juin 2011, 01:27:33 par RadioNerd »


Hors ligne Raphael

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Digital Mystikz - Urban Ethics & Return II Space.

Le premier fait pas toujours dans la dentelle, le second le fait peut-être un peu trop... Mais à eux deux, ça le fait bien !

tiens c'est marrant aujourd'hui j'ai entendu ca dans une des presentations a la conference ou je suis, et j'ai note le nom dans le but justement d'ecouter ca prochainement #coincidence
« Modifié: jeu. 30 juin 2011, 01:30:43 par Raphael »


Hors ligne RadioNerd

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Tu vas pas être déçu du voyage, ses mecs ont le cerveau cramé mais à un point imaginable. Préfère quand même la multitude de singles qu'ils ont sorti, genre des trucs comme Misty Winter ou Anti War Dub c'est déjà inscrit dans la postérité du style depuis leur sortie officielle, haha.




Hors ligne Raphael

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decouverte il y a 2 soirs a un petit concert dans le cadre d'un festival d'art en Afrique du Sud. entre le jazz, la pop, la country avec des accords tres leches...
(en plus elle est  :love:)