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Menthe_a_l_eau:
                    voila le relançage du topic qui nous instruit tous !  :mwarf:
y parait que c bien de lire alors lisons  :greuh:  a plus en pouvoir  :sleep:

voici un livre tres tres bien que j'adore c de luis sepulveda, Le vieux qui lisait des romans d'amour :

À la mort de sa femme, un Chilien se réfugie dans un village reculé, situé près d'un territoire habité par les indiens Shuars que l'on connaît bien pour réduire la tête de leurs adversaires, spécimen qui nous a été à  donné de voir lors de l'Exposition universelle de Montréal en 1967. C'est impressionnant de voir une tête réduite à  la grosseur d'une balle de golf.

Ce vieil homme se sent heureux dans cet univers culturel, dont il s'est imprégné au point de devenir un allié des Shuars pour contrer les dangers que représentent les félins. Ils lui font une confiance absolue à  la condition que le héros, Antonio José Bolivar Poano, respecte les traditions de cette tribu de l'Amazonie. L'amour de la nature cache aussi des intérêts qui la menacent. Le héros viendra donc en aide aux Shuars afin de les débarrasser d'un méchant félin qui s'attaque à  eux après avoir été dérangé par des visiteurs américains attirés par l'appât du gain. Mais on ne s'attaque pas impunément à  la faune. Il y a un rituel à  observer si l'on ne veut pas être banni par ses hôtes. Les Indiens vivent en harmonie avec la nature même s'ils s'en servent pour satisfaire les différents besoins de la vie. Un code tacite régit leurs contacts avec elle. On se doit de le respecter à  ses risques et périls. C'est ce que le héros apprendra à  ses dépens. En somme, ce roman est une ode à  l'écologie sans déboucher sur un réquisitoire alarmiste. Mais le message est clair.                    

novocaine:
                    ha... j'aime bien ce topic...
allez, un autre :

arto paasilinna, la cavale du géomètre
Chauffeur de taxi de son état, Seppo Sorjonen sillonne les rues d'Helsinki, en méditant sur son triste sort de salarié mal payé. Sa course et ses cogitations sont brusquement interrompues par un quidam planté au milieu de la chaussée. Immense, âgé d'environ soixante-dix ans, l'individu «très comme il faut» tente vainement de nouer sa cravate! Serviable, Seppo descend de sa voiture et aide l'homme à  venir à  bout de sa tâche. Sans autre forme de procès, ce dernier monte dans le taxi. Destination: «Tout droit!»
Ainsi commence l'étrange cavale à  travers la Finlande d'un jeune taximan et d'un vieux géomètre amnésique. Le vieillard ne se souvient que de son ancien métier, de quelques faits de guerre et de son nom: Taavetti Rytkönen. Au cours de leurs pérégrinations, les deux compères vont rencontrer quelques personnages au moins aussi illuminés qu'eux. Dont un vieux couple de paysans désenchantés qui ont décidé de mettre à  sac leur propre exploitation, et un groupe de Françaises végétariennes et écolos conduit par un guide libidineux...
L'un des multiples talents de l'écrivain finlandais Arto Paasilinna est de maîtriser avec finesse les situations les plus rocambolesques et d'y trouver matière à  réflexion profonde. Ainsi, le comportement fantaisiste du géomètre amnésique amène l'écrivain à  souligner le rôle aliénant de la mémoire. Dépossédé d'une part de son histoire, Rytkönen devient un homme neuf, un homme libre qui vit au gré de ses désirs. En toute amoralité...

comme tous les paasilinna, c'est très drôle. il manie les situations absurdes avec talent, sans jamais rendre ses personnages ridicules. je vous ai mis le résumé de celui ci, mais tous valent le coup                    

chrisse:
                    sepulveda, c est tres bien. Mais tellement vite lu...

Moi je vais vous faire de la pub pour albert cohen. Pour ceux qui sont patients, je vous conseille Belle du Seigneur.                    

novocaine:
                    bon, allez, encore deux autres... je les ai lus il y a un moment, je ne m'en rappelle plus si bien que ça, si ce n'est que j'avais pris deux énormes claques...

noir animal de yann queffélec
Un enfant noir de dix ans est confié à  une famille d'adoption. Il hérite par la même occasion du "vrai" fils du couple, un nazillon skinhead de 18 ans, et de leur environnement, une cité-dortoir en région parisienne où sévissent le racisme et la violence.


fatherland de robert harris
Mardi 14 avril 1964 : la paix nazie règne depuis vingt ans en Europe et Berlin s'apprête à  fêter l'anniversaire d'Adolf Hitler. Les juifs ont été expulsés quelque part, loin à  l'est. Encore plus loin à  l'est, en Sibérie, la guerre continue. Kennedy a annoncé sa venue en septembre : ce sera la première visite d'un président américain en Allemagne depuis le traité de paix de 1944. L'inspecteur Xavier March enquête sur les meurtres de deux anciens hauts gradés SS. L'affaire est sensible, et March commence à  subir des pressions. Mais il s'obstine, et, peu à  peu, commence à  entrevoir un secret énorme et monstrueux.
Harris récrit l'histoire de façon magistrale. Son Allemagne nazie triomphante, où la peur, la suspicion et la délation règnent en maître, est atrocement convaincante. Dans cette atmosphère étouffante, l'inspecteur March, bien seul avec son scepticisme et sa résistance à  l'endoctrinement, apporte une bouffée d'espoir. Avec lui, le lecteur s'enfonce dans une réalité de plus en plus angoissante, jusqu'à  la révélation finale


voilà  voilà ...                    

Lum:
                   
--- Citer ---sepulveda, c est tres bien. Mais tellement vite lu...

Moi je vais vous faire de la pub pour albert cohen. Pour ceux qui sont patients, je vous conseille Belle du Seigneur.
--- Fin de citation ---


ah belle du seigneur ... la passion jusqu'au bout.
en meme temps il ne suffit pas d'etre un viel homme pour lire des romans d'amour (cf sepulveda) ;)

Bon ok  :jesors:                    

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