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Covid19 / Politique sanitaire
hunting android:
--- Citation de: cris_ le ven. 14 janvier 2022, 16:46:59 ---Mais, j’en ai rien à foutre qu’ils ne meurent pas en fait. Le problème de société c’est qu’ils prennent la place des autres en réa. On l’a dit et répété combien de fois ? C’est pas possible de tourner en rond comme ça.
Quand à ton « fatalisme » écologique confortable d’occidental sans enfant, dire que je le trouve déplacé serait très très éloigné de la réalité mais m’est imposé par les injonctions de politesse dont j’ai fait l’objet ici. :-)
--- Fin de citation ---
Je pense juste qu'on en est au point ou la météorite tombe et qu'il est trop tard pour la faire exploser et que toutes les mesures qu'on pourra prendre (et que je prends autant que possible, pas la peine de me traiter d'occidental égoïste) ne feront que la ralentir, si on reste dans l'analogie de don't look up.
Après oui, je n'ai pas fait d'enfants, malgré dix ans en couple, parce que pour le coup, je trouve pas ça très écolo de faire naître un autre cracheur de co2 dans un monde au bord du déclin, qui se paye le luxe d'être surpeuplé.
Et invalider le propos de quelqu'un sous prétexte qu'il n'a pas d'enfants, meh.
--- Citer ---Mais, j’en ai rien à foutre qu’ils ne meurent pas en fait. Le problème de société c’est qu’ils prennent la place des autres en réa. On l’a dit et répété combien de fois ? C’est pas possible de tourner en rond comme ça.
--- Fin de citation ---
Qu'ils meurent du covid, d'un cancer ou d'un accident c'est pareil non? On a il me semble besoin de réduire drastiquement la population si on veut sauvegarder notre habitat et rapidement, pas progressivement sur 1000 ans , donc ça encombrera nécessairement le secteur hospitalier.
On a toujours plus de naissance que de mort magré le covid
Sinon c'est quoi le plan pour sauver le monde? des éoliennes et des friperies?
Je trouve qu'il y a une contradiction évidente à vouloir prémunir de la mort (des covidés ou de n'importe qui d'autre) alors qu'on devrait se rapprocher de la nature et donc voir la mort comme la composante d'un équilibre dont il ne faut pas trop toucher les curseurs.
Ce virus est peut être là pour de bonnes raisons, s'il ne sort pas d'un labo, et il y en aura d'autres.
En tout cas j'espère parce qu'à 10 milliards dans pas longtemps, avec une majorité de gens pas du tout dans le confort occidental à qui on expliquera qu'ils n'ont pas le droit à leur part , à leur maison, à leur voiture, c'est pas la pédagogie ou l'amour qui va fonctionner.
C'était une sortie un peu trollesque (ça m'apprendra je me suis fait traiter de petit blanc égoïste et misogyne aujourd'hui) mais ça découle d'une vraie réflexion.
Je note que tu ne me réponds pas non plus sur le bilan écologique crée par les masques, la création et le voyage des vaccins...bref combien on a produit de saloperies polluantes pour sauver des morts vivants?
cris_:
Non, je n’ai pas répondu en effet. Je crois que nos visions de la question évoluent dans des strates tellement séparées qu’il serait inutile de les confronter. Juste, je suis curieux, sur quoi ta vision de la situation écologique et sociétale s’est-elle construite ? Des auteurs, des revues, des sites, des rencontres ?
hunting android:
L’observation simple que plus l’espérance de vie augmente, plus la démographie explose, plus le niveau de développement est haut, plus on creuse notre tombe. Tu as lu le bouquin de piketty, compare les courbes de l’espérance de vie, ou des idh avec celle de la courbe des émissions de gaz à effet de serre.
A moins que tu ne défendes l’idée que l’activité humaine n’est pas responsable du réchauffement climatique, plus de monde plus longtemps n’est pas une bonne chose.
Comme je le disais je pense malheureusement qu’il est trop tard donc ces paroles crues ne reflètent pas ma manière de vivre, foutu pour foutu je privilégie l’humanisme et le peu de joie de vivre qu’il nous reste.
Mais ne pas accepter le moindre prédateur, qui en plus s’affaiblit au fur et à mesure qu’il tue, qui touche essentiellement des personnes qui ne devraient plus être en vie, me semble être une drôle de vision de la place de notre espèce dans l’écosystème.
Surtout quand ça se fait au détriment de ce qui est beau chez nous: le besoin de collectif, de contact physique, d’amour, de respect, de liberté.
Cette période est le symptôme d’une société devenue folle, ni humaniste ni en harmonie avec la nature.
cris_:
J’ai cru comprendre que tu étais diabétique. Tu continues à prendre ton insuline malgré le fait que tu devrais être mort selon les lois naturelles, et malgré l’impact écologique de ta survie et de la production des substances et du matériel qui te maintiennent en vie ?
hunting android:
Passons sur le fait que sans perturbateurs endocriniens je ne serais pas malade (la prédisposition génétique ne faisant pas tout) évidemment que je veux faire en sorte d’avoir du temps de qualité à vivre. Comme toute espèce animale, je suis guidé par mon instinct de survie, je ne prétends pas y échapper.
Est ce que le fait que la société puisse me proposer un traitement est une bonne chose? Je ne sais pas. Sans doute.
Mais oui, si la collectivité veut sauver un maximum de gens en limitant son impact environnemental il faudrait revenir à un mode de vie beaucoup plus proche de la nature, éviter les déplacements à grande échelle, arrêter la production de produits manufacturés donc oui, étant dépendant de la chimie je finirais par mourir. La décroissance ça a un cout humain et c’était mon propos.
Et évidemment que je ne suis pas pour laisser mourir ou me laisser mourir, parce que je suis humain mais cette spécificité nous mène probablement à notre propre destruction.
on en est plus à la simple domestication de la nature désormais, on accepte collectivement un fichage à base de données médicales à grande échelle, de tuer nos systèmes de santé, de traumatiser des générations entières, pour sauver des personnes en fin de vie qui en plus auront pour se faire du faire une croix sur la présence de leurs proches durant leurs derniers mois.
Je trouve que notre instinct de conservation devient un peu excessif. En tout cas il ne se retrouve nul part dans la nature, dans la plupart des sociétés humaines à espérance de vie plus faible ou 100 ans en arrière.
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