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[SPOIL] Amok : leak
climbatize:
@Cris_ : Ba je sais pas, tu ne rates pas une occasion de lyncher TKOL, de dire que Yorke n'est plus dans le coup (en cherchant bien, je peux te faire une compil de tes nombreux posts sur ce sujet ou tu n'y vas pas de main morte...) et là en une écoute de Amok, je te cites : "Bon, si l'album ne plait pas à quelqu'un qui a commandé la "box", je suis prêt à le débarrasser"...
Heu faut m'expliquer alors.
cris_:
Désolé je comprends pas. Si on aime cet album on doit se mettre à aimer TKOL ? :think:
Je trouve TKOL chiant comme la mort, je le redis comme je l'ai dit depuis 2 ans... Je ne change pas d'avis.
climbatize:
--- Citation de: cris_ le lun. 18 février 2013, 00:03:21 ---Désolé je comprends pas. Si on aime cet album on doit se mettre à aimer TKOL ? :think:
--- Fin de citation ---
Heu effectivement tu n'as pas compris ce que je disais.
Quand je dis girouette, c'est juste parce que tu affirmes depuis un moment que Yorke c'est du passé, c'est fini, il n'a plus d'inspiration, etc etc...et que là en une écoute, le discours semble tout autre...
C'est tout.
cris_:
Ah mais je n'ai jamais dis ça directement, même si je l'ai pensé (et je suis content de m'être trompé). J'ai surtout été ironique sur le discours "oui mais TKOL c'est l'album de la maturité, ils ont des vies plus stables, ils sont plus agés, ils ont des considérations plus adultes, donc ils font de la musique chiante plus mature"
Si c'était TKOL la nouvelle direction, je trouvais effectivement que c'était de la merde. Mais visiblement ce n'est pas le cas, ouf ! :jap:
biblion:
Cet album est bouleversant...si succès critique et public s'accordent, c'est la fin de Radiohead.
Je craignais l'étouffoir Nigel Godrich mais non (cet homme aime la voix de Thom Yorke, vraiment, c'était déjà vrai sur the Eraser): comme quoi, sur TKOL, c'est pas lui le problème, c'est le mode de composition, trop complexe, qui ne laisse pas Yorke et Jonny Greenwood dominer le sujet (j'aime beaucoup TKOL, mais les versions live sont beaucoup plus touchantes que la version de l'album, un peu coincée sous ses multiples influences, c'est un indice d'un truc inabouti).
Là surtout, il y a une cohérence totale, du début à la fin. Et un équilibre aussi, ça n'est jamais ni pesant ni prétentieux. Et c'est vraiment dansant (comment Simon Reynolds dans Wire, le premier à avoir fait une critique, a pu trouver que le chant de Thom Yorke n'était pas assez rythmique? la ritournelle de la fin de Stuck Together Pieces, on imagine aisément ce que ça va donner en live!). Et ça vous attrape à la première écoute: oui, ce sont de vraies chansons, des lignes mélodiques parfaites, aucun bleep de trop! On ne comprend pas trop de quoi ça parle, mais c'est comme des poésies susurrées à l'oreille, c'est sensuel en diable à défaut d'être politique ou quoi que ce soit d'autre. Formidable!
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