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Revue de Presse de RH
FadeOut:
--- Citation de: little fishy le ven. 20 mars 2009, 18:59:46 ---Source : Radiohead.fr
Lors de leur escale technique à Chiclayo au Pérou, un valeureux radioheadien, correspondant d’Atease, a interviewé Ed (et un peu Thom) qui a fourni des réponses, toujours consensuelles mais intéressantes :
1. Ils auraient aimé aller dans d’autres pays d’Amérique latine mais aucune compagnie d’assurances n’a voulu les couvrir au cas où ils iraient en Colombie et l’In Rainbows Tour, à cause du spectacle de lumière, ne peut pas se produire dans de petites salles.
2. SI EMI possède les droits de toutes les chansons, en revanche ils restent maîtres d’enregistrer des morceaux anciens complètement inédits au disque, comme par exemple Follow me Around, qu’ils auraient enregistré il y a 15 jours ! Ils n’ont pas le droit d’utiliser des enregistrements déjà existants même s’ils n’ont pas été édités publiquement.
3. Ed meurt d’envie de jouer Big Boots mais ils ne joueront rien de rare ou d’inédit en Amérique du Sud car c’est un nouveau public, qui n’a encore jamais pu voir les « classiques ». « Blow out » n’est pas exclu. Mais lors de la prochaine tournée, ils ne joueront peut-être plus Idioteque.
4. Ils n’étaient pas au courant du projet de réédition par EMI de PH, TB et OKC. Ils trouvent que c’est contradictoire avec l’idée de collectionner justement des albums que l’on achète un par un, au gré des occasions.
5. Sur l’avenir du groupe : si Ed a insisté sur le fait qu’ils s’entendaient comme des frères et avaient de longues années devant eux, il n’a pas exclu la possibilité qu’ils arrêtent tout aussi bien. Et Thom est intervenu dans le même sens : on n’est pas les maîtres de l’univers, on peut se tromper, on peut arrêter, on est fragile…Et il a beaucoup apprécié les choeurs mexicains : presque aussi bons que les Ecossais pour chanter à pleine voix, et c’est très bien que les gens s’amusent et participent pendant les concerts.
D’autres informations doivent émerger de cette interview de fan. Il ne les a pas lâchés pendant qu’ils prenaient leur petit-déjeuner. C’est pas de tout repos ce voyage !
--- Fin de citation ---
C'est le preview d'Italo ça !
Il y a l'audio et la transcription complète qui arrivent très très bientôt cf le même Mr.
Et à la vu des premières infos, ça à l'air beaucoup moins interview tordue underground comme celle de juillet dernier par Wonsy (atease..), pas le même contexte non plus me direz-vous..
En tout cas, c'est nowel². :mwarf:
little fishy:
Souce RH.fr
Stanley Donwood a confié qu’il continuait à travailler avec Radiohead : il a écouté quelques bribes de nouveaux morceaux mais il n’a pas le droit de commenter.
« Je suis là pendant tous les enregistrements en fait. J’essaie d’absorber ce qui arrive. En général je me trompe complètement au départ et puis je m’adapte. J’écoute ce qu’ils font et ils regardent ce que je fais, les deux se rencontrent un peu par accident. C’est super de travailler avec d’autres artistes. Je ne comprends rien à la musique mais j’aime la manière dont elle peut vous suggérer des choses. »
Ailleurs il confiait que c’était facile de travailler avec Thom à condition d’être toujours très créatif !
marjorie*:
article des inrocks:
Radiohead est-il intouchable ?
Une lettre de travers et les commentaires acrimonieux pleuvent : soutenu par une armée de fans zélés, Radiohead semble de plus en plus intouchable. Peut-on alors, en 2009, critiquer les Anglais ? Analyse.
A moins que vous n’ayez vécu sous la censure ces 20 dernières années, vous devriez savoir, à peu près, qui est Radiohead. Un groupe magistral, aux albums maintes fois portés aux nues par des critiques élogieuses, et qui n’a cessé au fil du temps de consolider une aura quasi-universelle, que presque aucun autre groupe du moment ne peut se targuer d’avoir effleuré. Ils sont incontournables et ont tout pour plaire -ou presque. Une question se pose alors, notamment en lisant les commentaires ici-même dès que le nom du groupe est cité : est-il encore possible de remettre en question le mastodonte Indé qu’est devenu Radiohead ? Difficile à dire.
Thom Yorke et les siens sont uniques. Insaisissables. Virevoltant au point que parfois ça en devient agaçant pour certains. Les sentiers battus ? Ils les aperçoivent seulement à l’horizon lorsqu’ils bifurquent aux alentours, toujours pour mieux filer droit au but. Ils contournent. Parfois pour éviter, parfois pour se faire suivre à la trace, au fumet. La finalité est la même : séduire. Leur guitariste O’Brian déclarait à la sortie d’OK Computer : « on en avait marre de ces grosses guitares, de ces pédales de distorsion. La seule motivation pour rester attaché à ce son aurait été d’ordre financier : on aurait alors vendu 10 millions de disques au lieu de 4. Et alors ? Nous vivons tous très confortablement, nous n’avons pas besoin de plus. Ca aurait été une trahison de nos idéaux, de nos fans. » Idéaliste, Radiohead ? Possible. Mais au vu de leurs incessantes éruptions médiatiques, on peut s’imaginer que les idéaux d’hier s’accompagnent aujourd’hui d’une mécanique tentaculaire et bien huilée, la position de Radiohead ressemblant à celle d’un shérif indie tenant à distance les méchants journalistes Dalton et l’arrogant Major Rantanplan -EMI, décidément toujours à la masse, celui-là.
Car oui, Radiohead est indépendant. Des majors, des critiques. Pas des fans, érigés en fer de lance du collectif. Pas besoin d’EMI, qui affirme que le groupe serait parti parce que 3 millions n’étaient pas suffisants pour le prochain album (propos vilipendés par un « it fucking pisses me off » de Thom Yorke sur son blog). Au final, la maison de disques se mord les doigts de leur départ, et ressort, penaude et un peu plus pauvre, un coffret vinyle l’été dernier. Radiohead fait le buzz, et l’argent du buzz. Depuis que The Bends s’est fait dessouder à tort à sa sortie, on les savait en froid avec la critique. Mais pour la conférence de presse de l’avant tournée d’été 2008, fini le vilain flacon « Presse : ne pas avaler », cette fois-ci les Dalton/journalistes viendront en vélo… ou pas du tout. Et ils auront intérêt à pédaler vite s’ils veulent obtenir l’une des 50 invitations pour entrer : premiers arrivés, premiers servis. Seulement 15 seront présents le 5 juin…
Peu importe, finalement. Un seul mot d’ordre, être « gratuit » (la parfaite promo du moment), indé et écolo (bon ok, trois) : c’est ça la formule buzz de Radiohead. Distribuer des tracts du style « Sauvez la planète, plantez un arbre » aux concerts (49,90 € la place pour Bercy 2008, soit plus cher que U2 à l’O2 Arena), demander aux fans de prendre les transports en commun ou de faire du co-voiturage pour s’y rendre, privilégier un éclairage feutré pour alléger la consommation d’électricité, faire venir leur matériel par bateau pour limiter les émissions polluantes, et au passage se tailler une solide réputation de bienfaiteur de l’humanité. Un buzz qui passe aussi (surtout ?) par internet, à travers un solipsisme forcené du groupe, par extension de celui de Yorke, clé de voûte de leur succès. Radiohead et le web, une histoire d’amour qui dure depuis la création du site en 1997. Enivrante symbiose geek entre l’homme et son réseau virtuel. Un roman Harlequin next-gen, en somme.
La formule Radiohead, c’est aussi la liberté de choisir en 2007 si on veut payer l’album In Rainbows… ou pas. Altruisme éclairé ou racolage insidieux ? On s’interroge. Sus à la musique à prix fixe, nous dit-on. Radiohead dénonce, un brûlot dans la mare, une révolution. Mais Radiohead n’a pas hésité à faire payer à ses fans 0,99 € pour chacune des 5 pistes de Nude, indispensables pour participer au concours de remix du titre. On se souvient également que les fans se sont arraché In Rainbows à sa sortie en magasin, qu’il s’était alors classé n°1 des ventes -et que le risque financier avait dès le départ été calculé et surveillé au plus juste par l’éditeur de l’album. Nine Inch Nails, indépendants eux-aussi, avaient alpagué le mode de distribution digital de l’album, l’assimilant à de la propagande facile… avant de céder aux mêmes sirènes que leurs aînés. Le texte à propos de The Slip, le dernier album de NIN, laisse peu d’équivoque sur la finalité de leur démarche : « we encourage you to remix it, share it with your friends, post it on your blog, play it on your podcast, give it to strangers, etc » (« nous vous encourageons à le remixer, à le partager avec vos amis, à le publier sur votre blog, à le jouer dans votre podcast, à l’offrir à des étrangers, etc. ») , sans oublier d’annoncer qu’une version CD est prévue pour juillet 2009. La même stratégie qui évite le marketing direct, mais est à peu près aussi subtile qu’un rhinocéros dans un jeu de quilles. Et puis il y a Robert Smith, un peu dépité, qui a récemment dénoncé sur son blog le statut d’intouchable de Radiohead et critiqué le principe de la musique à prix choisi –selon lui, c’est nier la valeur même de l’œuvre. Une critique dans une mer d’huile, la pointe d’un micro-iceberg ; pas de quoi faire vaciller le navire de Thom et sa clique.
Depuis ses débuts, Radiohead est petit à petit devenu le pilier indie que l’on connaît, gagnant certainement plus que s’ils étaient restés chez EMI. Un peu comme un guide spirituel. La voie de la raison. A l’heure ou le système logiciel ultime pour groupes indépendants Bandize pointe le bout de son nez (lire ici), et que la réunion de 140 artistes britanniques au sein de la Featured Artists Coalition alimente la controverse à propos du téléchargement gratuit, la musique indépendante a plus que jamais le vent en poupe, Radiohead en tête. On se dit alors que la gentille blague aux flacons n’est rien comparée à l’ire des fans qui pourrait s’abattre aujourd’hui sur ses éventuels détracteurs. Dissidents de tous bords, prenez garde : le shérif tire plus vite que son ombre, il a plus d’une balle dans son barillet pour vous faire danser, et dispose d’une sacrée armée d’adjoints."
little fishy:
Décidement, il y en a qui ne comprennent toujours pas certains fondamentaux :
--- Citation de: marjorie* le ven. 27 mars 2009, 08:27:51 ---Les sentiers battus ? Ils les aperçoivent seulement à l’horizon lorsqu’ils bifurquent aux alentours, toujours pour mieux filer droit au but. Ils contournent. Parfois pour éviter, parfois pour se faire suivre à la trace, au fumet. La finalité est la même : séduire.
--- Fin de citation ---
"Séduire" ! quelle erreur d'interprétation ! Encore un qui confond procédé marketing et honnêteté artistique.
Il est vrai qu'aujourd'hui il y a pléthore d'"artistes" qui prennent l'art pour une p...te et le font tapiner aux grès des tendances formelles (et ce sans consistance artistique), mais dire ça de RH c'est se mentir à soi-même ou s'être trompé de métier. S'ils sortent des sentiers battus c'est juste parce que ils s'y ennuient profondément et que seul le fait de parvenir à une composition capable de les surprendre leur donnent envie de continuer à faire de la musique. Et c'est d'ailleurs pour cette raison qu'ils pourraient arrêter le groupe du jour au lendemain -si ils ne parvenaient plus à s'étonner eux même artistiquement parlant.
Même remarque concernant la démarche écologique du groupe- la personne qui a écrit ces lignes n'a forcément pas de réelle conscience écologique- elle ne sait manifestement pas de quoi elle parle (et j'en sais quelque chose...)
Pour ce qui est de la gratuité de IR, en effet, là, ça se discute peut-être quoique ... car, de toutes les façons, étant donné la notoriété du groupe la sortie d'un nouvel album de RH est événement médiatique en soi- que le disque soit gratuit ou non. Après, que cela ai été récupéré par d'autres groupes comme procédé marketing afin de se faire connaître- cela ne fait aucun doute.
FadeOut:
Ladite interview.
C'est assez long, mais il y a beaucoup de petits passages très très intéressant ! :content:
(et il devrait y avoir la version audio normalement.)
edit : l'itw ne rentre pas dans un post, donc désolée pour le triple ou quadruple qui va suivre..
Italo: Two songs of your own...
Ed: Yeah, but they were sorts of, they were chords, and stuff like that. And, and one other song, I'm really proud of, because I, basically I had the melodies and the chords written, but I needed to arrange it, and I needed... I didn't have a vocal melody and I... I basically sat down with Johnny Marr, who is a big...
Italo: Mhmm.
Ed: ...he's like my older brother, and I said, ‘Johnny, I've got this thing’, and he said ‘Oh really?’ And, Johnny's such an amazing arranger, he'd go: ‘Yeah, that bit: start with that bit, try that bit there’. And then he came up with the... he did a complementary guitar part, and it was sounding amazing, and then Neil Finn came and did a vocal, had a vocal idea, and his son Liam--Liam Finn--did the chorus bit, and it's just like ‘Fuck! This is great...!’
Italo: Is it coming on the album you're releasing?
Ed: Yeah. Yeah.
Italo: What's it... what's it called?
Ed: It's called Learning to Fall.
Italo: Learning to Fall.
Ed: Yes.
Italo: Great. And Phil's song...
Ed: No, it's called Learn to Fall... Learn to Fall.
Italo: And Phil's song, is it coming out too?
Ed: Yeah.
Italo: What's it called, "Family Madness", or? It might not be...
Ed: I think it's called "The Ties that Bind Us"...
Italo: “The Ties that Bind Us”.
Ed: ...or "Family Madness".
Italo: Something like that, yeah! It appears on like the...
Ed: Yeah... yes.
Italo: So, how do you guys decide, you know--having so many guitars and effects pedals and software to back you up--how do you, you know, come across doing, like, inserting sounds, doing certain arrangements for a song? I mean, do you actually, do you have an idea beforehand to include something: do you know your stuff real well to do it, or do you just start jamming around with, you know, toying with your pedals and software and stuff?
Ed: Usually it can be anything. You can either work out the melody or a part, or, the thing happens in the moment, you know, the sound happens, you know, you do... For instance, the end of “Arpeggi” I always remember, we were having trouble with “Arpeggi”, and we were like... We kind of did it in sections. Thom was... We had the drum outro, for the out section, and Thom had the vocal melody. Thom was actually singing it, and it was kind of just relaxed. And I had a sound, and I just sort of started... I was just playing along.
Italo: Mhmm.
Ed: And it was, suddenly, ‘Ah’. You know, those kind of... that's the sound that worked, that's the sound we needed. So, you know, it just depends on the... It's all different, you know.
Italo: Mhmm.
Ed: Stuff comes up: Some, some stuff needs lots of preparation, lots of work. Other stuff just comes up like that.
Italo: Yeah, because, you're mainly responsible for all those space-like sounds in Radiohead, you know, all those swishing noises that makes... a lot of people say, "That's what makes Radiohead great other than the songwriting itself," you know...
Ed: Right.
Italo: ...and you're pretty much responsible for it, so I was curious about, you know, how do you manage to do them? And, particularly in "15 Step", your part is radically different from anything you've done before that.
Ed: Yeah.
Italo: The synthesizer thing...
Ed: Yeah.
Italo: ...I mean, who came up with that, or...?
Ed: That was me... that was while we were putting the song together. And, it was in its very early stages, and we had a... the drum part--the initial drum part--Jonny and I... Jonny had got it on his AS machine, and I processed it, so we had this cracking drum track that we really loved. Then... Jonny came up with, Jonny came up with some chords, Thom came up with the vocal melody, and... I'd done, what I'd done is, we got an autoharp--you know what I’m talking about?--that kind of, like, they used to use it in country-western, you press a key...
Italo: Yes.
Ed: ...and, and you strum it in chords.
Italo: Um-hum.
Ed: And I had done this... What happened was that I... I had been recording with a friend of mine for two night sessions, with this flamenco guitarist friend of mine called Raphael Lloyd, and this singer Lola, because I played guitar with him -- he was teaching me flamenco. And, I really wanted to do a track with him. And I did this thing where I had the harp and I put it through my pedals and I sampled it, and then delayed it. And it was just like, ‘Wow, this sounds great, it doesn't sound like anything else!’ And so all we did, literally what we did with it: I remember I went and I did the session with him in our studio and I went in the next day we had off and I said, "Graham, can we", who was the engineer at the time, "can we just, with the chords of the song, let's just get four bits of the chords, five chords, in maybe two minute things and then two minute sections...
Italo: Um-hum.
Ed: ...all recorded then, and did the same thing on different tracks. And then...
Italo: Onto the sampler thing...
Ed: Not onto the sampler, it was on the desk...
Italo: Okay...
Ed: ...like, literally on the Pro Tools, and it was just like: ‘that sounds good’. Then, ‘boom boom boom’. Thom liked it and stuff. I think that's when we did sort of an arrangement, and it sounded... it was great! I mean, that stuff was...
Italo: So, there was a lot of toying around with the sounds as you were in the studio.
Ed: Yeah, and I mean, I think, you know--like you said--I mean for me, those big sounds are like... I've always loved sounds which make you feel small.
Italo: Uh-huh.
Ed: You know, to me, sounds like... one of the reasons I love “Arpeggi” is that I, I've always liked music that places you geographically in a place...
Italo: Uh-huh.
Ed: ...and... if you know what I mean. And I love things like images. For me, “Arpeggi” is--when Thom wrote the song--it was something like, for me, you know, ‘In the deepest ocean,’ That there. And I love that whole thing, you know, it's like scuba diving, and you're down there, in there with everything. And, it, I mean, you're a human being and you feel so tiny!
Italo: Like you're in the middle of the sea.
Ed: Yeah... in the middle of... that’s what it must be like in the middle of the Andes... and towering... I love those moments! And I love the large... the epic scale of nature.
Italo: Uh-huh.
Ed: And, I love that thing with the idea of the universe... we're just tiny!
Italo: Yeah...
Ed: I mean, that's the part, where I can get to in my music, where I like music, and where I like to come from. But, sometimes it gets hard because I've always loved that, so I try to do it different. But I'm kind of... I love that stuff, you know... I love that! It’s in my... it's the stuff that moves me. The stuff that makes my... you know, when Thom sings ‘In the deepest ocean’, and... then you can [sighs] conjure up images and find sounds.
Italo: Exactly...
Ed: It's like... this is... you know, we still play that, and I'm still getting a buzz off that stuff.
Italo: And also, on the live set, you know, like the whole light arrangement, it's like: it looks like an ocean line, and it's like a little wave moving. And, it's all blue.
Ed: Yeah...
Italo: And that helps a lot, I guess!
Ed: Yeah, yeah!
Italo: It's crazy! The lights you have recently are like completely nuts! I've seen the videos, I mean, I haven't seen the show...
Waiter: Sorry to interrupt, Would you care for something else?
Ed: I'm just fine, I'll probably grab another bowl of corn flakes.
Waiter: Shall I get it for you?
Ed: Yeah... Maybe, though, I don't feel like Soya. Thank you.
Italo: To me, the light show that you just got is crazy. I mean, is it Andy doing it? Yeah?
Ed: Yeah...
Italo: It's great...
Ed: I mean, he's been with us since ninety-four -- he's amazing. This is the best thing that he's done. (...)
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